DÉPENDANCES

Dépendance physique et psychique 

La dépendance est un syndrome pour lequel la consommation d’un produit devient une exigence supérieure à celle d’autres comportements qui avaient auparavant une plus grande importance. (définition de L’OMS 1981)

Dépendance physique

La dépendance physique à une substance est définie d’une part par l’apparition d’une intolérance aux effets du produit et d’autre part par des manifestations de sevrage lorsque l’organisme n’est plus soumis à son action. Dans le cas des opiacés, cette dépendance disparaît après quelques jours d’abstinence. 

Dépendance psychique

Malgré une conscience plus ou moins aiguë des discordances liées à une consommation abusive, l’usager devenu esclave, n’est plus capable de la contrôler. On parlerait alors de la dépendance psychique ou addiction, caractérisée par une pulsion à absorber le produit, par la présence d’une angoisse, lorsque le sujet s’en trouve privé, sans que des signes de sevrage physiques ne soient présents. Le sujet est alors soumis à un besoin impérieux de consommation qui ont attrait aux troubles d’humeur, de dépendances alimentaires. Les opiacés des céréales, glutenmorphine et des produits laitiers caséomorphine ou à l’héroïne. Cette dépendance est semblable à la dépendance des drogues dures. Ce mécanisme manquant va agir sur l’état émotionnel, empêcher la synthèse du glutathion, la production du tryptophane nécessaire à la production de la sérotonine et entraîner des faiblesses psychiques. En microbiologie, ce module équivaut au système poison-antidote ou maladie auto-immune. Ces substances qui créent un déficit enzymatique dans le sang peuvent générer des complications cardio-vasculaires, des troubles intestinaux et rénaux. Dépendances, drogues, alcool, tabac, jeux, etc. Dans le cadre de la nutrition, on parle de dépendances et rattrapage.

 Dépendances et rattrapage

Une dépendance alimentaire peut débuter par une mise en marche du processus d’autodestruction. La personne touchée n’identifierait pas les aliments aux quels elle est intolérante, les légumes dévitalisés, ou trop cuits par exemple. L’ingestion de glutenmorphine par les céréales et de caséomorphine par les produits laitiers, devrait être bannie de l’alimentation. Le gluten détruit les DPP IV, qui sont les enzymes qui découpent les protéines. Si elles ont été détruites, la fonction de découpage ne se fait plus, les protéines du gluten restent entières dans l’intestin. Non dégradées, ces macromolécules fermentent et causeraient l’inflammation, la dégradation de la flore intestinale, le mucus accumulé à l’intérieur de la paroi intestinale, qui deviendrait perméable, poreuse, voir ulcérée. Les macromolécules du gluten et de la caséine et les mauvaises bactéries franchiraient la paroi intestinale endommagée et se retrouveraient dans le système sanguin. Les opiacées peuvent créer des intolérances alimentaires ainsi qu’une pré-addiction alimentaire. Il est important de savoir que le gluten se réfère aux protéines issues des céréales par conséquent, toutes les céréales contiennent du gluten, contrairement aux graines et aux  racines qui n’en contiennent pas, mais avec lesquelles on peut fabriquer des farines de remplacements aux farines de céréales.  

Il est encore possible de prendre conscience de son trouble alimentaire, à travers des analyses de sang et de selles démontrant l’état de la flore microbienne notamment du système enzymatique. La perte d’intensité des enzymes digestives et l’apparition des enzymes microbiennes, démontrent une flore indésirable envahissante. Même si la flore biogène persiste, en minorité, elle sera tout de même insuffisante pour contrer les enzymes pathogènes en surplus et pour assurer le système immunitaire.

Besoin irrésistible de manger certains aliments

L’un des phénomènes les plus frappants des études réalisées et de faits cliniques observés, est que les personnes avec des signes de : l’hyperactivité, autismes, schizophrénies, épilepsie, diabète type 2, Alzheimer, cancers, Parkinson, font des preuves autodestructrices, par une forte envie aux aliments dont ils sont intolérants. Ils amplifient ainsi leurs maladies. Ce sont les maladies auto-immunes, l’appel à la destruction, l’addiction. Quand on exclut ces aliments de l’alimentation, plusieurs symptômes disparaissent après quelques jours, alors que la dépendance psychique, exempte de symptômes, pourrait subsister plusieurs années après l’arrêt de la consommation. 

Bactéries pathogènes et addiction

Les bactéries indésirables se développent par la prise d’aliments trop mélangés, de mauvaises qualité, par une cuisson inappropriée, l’absence d’enzymes qui découpent les protéines. Ces bactéries font fermenter le microbiote, où poussent ensuite des champignons. La membrane tapissée de gluten, de phytate, de lactose, de caséine et chargée de métaux lourds toxiques, devient poreuse et se perfore. Les bactéries pathogènes prédominantes dans le microbiote, deviennent les gouvernantes du cerveau elles lui font perdre sa maîtrise fonctionnelle. C’est l’appel aux aliments destructeurs. Les bactéries pathogènes qui prolifèrent, envahissent et détruisent les bonnes bactéries qui forment la flore symbiotique qui assimile les aliments, les nutriments, les vitamines et génèrent les défenses immunitaires.

Neuropeptides  & neuromédiateurs

Des neurotransmetteurs cannabinoïdes et le récepteur « GPR10 » et son ligan le « PrRp » jouerait un rôle dans la régulation du comportement alimentaire et la génération neuronale de la motivation au plaisir. Le système de récompense, inciterait la prise alimentaire aux céréales (glutenmorphine) et aux produits laitiers et ses dérivés (glutenmorphine) et disparaissent après quelques jours d’abstinence, alors que la dépendance psychique peut subsister plusieurs années après l’arrêt de la consommation.

Ces dépendances se retrouvent chez les acétylcholiniens(es), les personnes en manque de sérotonine, qui recherchent le plaisir par la prise de la morphine, ce qui explique le besoin de manger du gluten qui se trouve dans les céréales et de la caséine dans les produits laitiers ainsi que dans certains légumes et dans beaucoup de médicaments, nutriments, huiles, plats préparés, charcuteries etc…Le seul moyen d’en échapper est de lire les étiquettes sur les emballages avant l’achat de tout produit. La prise de drogue, par association et tous les détails de l’environnement qui leur sont attachés, pourraient réveiller l’envie d’opiacés et pousser l’individu à aller les chercher dans les aliments qui en contiennent. au contraire, les personnes en manque de dopamine, rechercheraient la prise de cocaïne. l’hippocampe, s’occupe de conserver les souvenirs agréables ou de les reconnaître.

  A-Le cortex insulaire ou l’insula est généralement associé aux fonctions limbiques et interviendrait notamment dans le dégoût, la dépendance ou encore la conscience. Il est encerclé par le sillon circulaire qui marque la séparation avec les parties operculaires des lobes temporaux, frontaux et pariétaux. L’ensemble du cortex qui le recouvre est appelé opercule et serait notamment impliqué dans la conscience.

insula3

B-Le cortex insulaire est divisé en deux parties : une large insula antérieure et une petite insula postérieure, dans laquelle ont été identifiées plus d’une douzaine d’aires différentes. La partie antérieure du lobe de l’insula, une composante des aires
prémotrices, joue un rôle dans la production du langage et sa partie postérieure contient des aires somatosensorielles secondaires intégrant des informations en provenance de différentes modalités.

C-Le cortex insulaire joue un rôle dans diverses fonctions, principalement liées aux émotions ou à la régulation de l’homéostasie du corps. Ces fonctions incluent la perception, le contrôle moteur, la conscience du soi, le fonctionnement cognitif et les expériences interpersonnelles. Cette partie du cerveau est donc fortement impliquée dans certains dysfonctionnements psychopathologiques.

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