Brève histoire de l’intestin

Assainir la flore et la membrane et de l’intestin lui permetrait d’assurer son rôle de détenir les bactéries indésirables et les opiacés alimentaires, -mal ou pas du tout découpées,-  et assurer l’envoi des signaux au cerveau.

Chacun peut réfléchir à ce que pourrait être une société plus juste, capable d’identifier les aliments toxiques afin de trouver le chemin respectueux du corps pour une santé physiologique indispensable au rétablissement de la « psyché ». 

Les Égyptiens considéraient les intestins comme un foyer de maladies. Les religieux voulant le purifier par la pratique des lavements, détruisirent la totalité de la flore intestinale.

HippocrateAlors les Grecs, plus précisément Hippocrate, né en 460 av. J.-C., élabore une doctrine rigoureusement rationnelle. Le corps est composé de quatre humeurs, le sang, le flegme, la bille jaune et la bille noire. Le dérèglement de leur équilibre cause des maladies intestinales qui peuvent entraîner un déséquilibre global. Purger et non laver l’intestin permet d’éliminer les mauvaises humeurs et par conséquent, soigner les troubles de l’âme.

Puis au Moyen-âge on bannit la pensée rationnelle de l’Europe. Donc le Pape, met ses excréments dans un os humain et le jette dans le Tibre, pensant se débarrasser ainsi de ses problèmes de transit.

Mais à la Renaissance, le rationalisme sera remis en lumière. Les connaissances anatomiques progressaient pendant que le fonctionnement des troubles de l’estomac et de l’intestin restaient encore très mystérieux. Louis XIV, le Roi Soleil prenait une décoction de poudre de serpent, d’encens et de crottin de cheval après chaque repas, il allait 18 fois par jours aux toilettes, on lui administrait des centaines de clystères-lavements et toujours  en présence de la cour.

Chez les Américains, un  accident de guerre permit de voir la véritable fonction de la digestion, au père de la Physiologie Gastrique, le Dr William Beaumont 1785/1853, chirurgien de l’US Army, qui introduisit de la nourriture dans l’estomac ouvert d’un militaire blessé sur le champ de bataille, pour observer la digestion en direct et prouver la décomposition des aliments par les sucs gastriques.

Au XX ème siècle, on découvrit la flore intestinale mais les médecins y voyant d’abord un symptôme de maladie, essayèrent de l’éliminer à l’aide de lavements et d’opérations.

Au XXI ème, on comprend que la flore intestinale est indispensable à la digestion. Et on découvre que le système digestif possède un système nerveux tapissé de neurones, c’est le système entérique relié au nerf vague qui arrive au cerveau. Des chercheurs découvrent ainsi que l’intestin et le cerveau s’échangent des informations par signaux électriques. L’intestin influe aussi sur le cerveau par voie sanguine, si la membrane intestinale est devenue poreuse sous l’effet des métaux lourds, les macromolécules du glutenmorphine des céréales et de la caséomorphine du lait et ses dérivés, passent à travers les membranes de l’intestin, vont monter au cerveau par la voie sanguine, traverser la barrière hémato encéphalique, aussi endommagée par les métaux lourds et se placer dans la voûte synaptique, elles vont tromper les neurotransmetteurs, qui prendraient le gluten et la caséine pour de la morphine, à cause de la ressemblance des molécules, et bloqueraient la descente de certains neurotransmetteurs. Ce processus joue un rôle sur le comportement et les maladies neurodégénératives dites « chroniques » même si on a vu disparaître des symptômes chez beaucoup de patients mis sous alimentation sans gluten et sans caséine, sous contrôle d’analyses médicales. Une panoplie de médecins avertis, font  le lien entre le cerveau et l’intestin. Il est actuellement connu et reconnu que l’intestin est un organe essentiel, que nous ne pourrions pas vivre sans lui. La santé de l’intestin est primordiale pour la régulation générale du corps et du psychisme. 

Assainir le microbiote et les membranes, notamment la membrane de l’intestin qui devrait être en bon état 

Microbiote-intestinale-et-système-nerveuxpour détenir les bactéries pathogènes indésirables et les opiacés alimentaires non ou mal découpées afin de remplir son rôle et d’assurer l’envoi des signaux au cerveau. Une personne qui contrôle sa nourriture a un esprit fort.

Nous invitons chacun à réfléchir à ce que pourrait être une société plus juste, à identifier les aliments toxiques afin de trouver le chemin respectueux du corps pour une santé physiologique indispensable au rétablissement de la « psyché ».

Que puis-je faire par moi-même ?